J’aimais à me souvenir
De ces roses que jamais
Vous ne m’avez envoyées,
Me griser de leur parfum
En imaginant mille mots
Que vous auriez pu me dire.
Oui, j’aimais à m’en souvenir
Tandis que j’étais ici
Mes mains plongeant
Dans la boue de ce purgatoire
Y enfouissant mon visage
Et mon avenir.
C’est ainsi ;
Qu’importe qui j’étais,
Qui j’aurais pu être,
Si pour vous j’ai existé…
Seul le bois s’en souviendra.
Pourtant,
Tandis que je pense à vous
Qui ne pensez pas à moi
C’est du sable qui glisse entre mes doigts
Et le bruit de la mer qui emplit la nuit ;
Cela me berce,
Cela m’apaise ;
Dormir, voilà ce qu’il faudrait
Mais pas tout de suite…
Un instant encore,
Juste un instant…
Une dernière fois…
Sentir les roses.
15 février 2006
Bon, je vous épargne mon traditionnel blah blah...c'est sorti en 10 minutes, le titre est inspiré de la pochette de Ianva 'Disobbedisco'...