Pose ta joue contre l’arc-en ciel
Du côté où bat le monde
Là où tu savais écouter la source
Rêver à l’ombre du verger,
Ecoute le souffle,
Capture l’éphémère,
Apprivoise les nuages
Au rythme des sables ;
Là où se croisent les nerfs,
Pense à elle, pense à eux
Et souviens-toi de toi
Avant que l’arc-en-ciel
Ne se replie,
Avant qu’il ne frappe ta tempe
D’un éclair sec,
D’une lumière froide
Sans lendemain…
Février 2006