ad aeternam

préambule:
j'ai écrit ce court texte il y a à peine cinq minutes, je n'ai pas voulu relire ce que je viens d'écrire

sourire jusqu'au vide
étouffer ce cri qui vient des entrailles
réprimer ce qui nous fait encore vivre
et noyer dans la lumière ce qui fait mal
ne plus jamais penser à ce néant
s'il était plein, tout serait plus supportable
que de frustrations vers l'effroyable
l'épouvantable

solitude ad aeternam

que de futils repas pour un coeur
affamé d'amour et assoifé d'affection
l'Etre véritable se meurt
en génuflexion jusqu'à l'annihilation
évanescence et oubli permanent
hurlement qui déchire tous les tympans
des etres anesthésiés de compréhension
les ailes ont laissé des plumes mortes
souillées par des etres cloportes

Il y aurait pas mal à dire...mais là je ne trouve pas les mots...si ce n'est peut-être qu'on souhaiterait que ceux du poème mentent....

On s'imagine dans tout le poème, ou plutôt... on se ressent , on se reconnait.
Ce texte est vraiment très beau

Ziggy a écrit:

On s'imagine dans tout le poème, ou plutôt... on se ressent , on se reconnait.
Ce texte est vraiment très beau

Tout à fait d'accord avec le commentaire de Ziggy... Beau et très triste à la fois...