Le talon sur la bêche,
A creuser la terre de mes pairs
A frapper les entrailles d’Eden
Pour en faire jaillir une fleur,
Une terre de sel et de pierre
Où le chagrin a poussé
Sans l’eau de la rivière…
Enfant, j’ai joué avec les os
Les os de ta monture,
J’ai trempé de mes larmes
Le sable de la route ,
Tant de buissons secs
Que nul mot n’a enflammé ;
Que n’ai-je pu trébucher
Et lécher la poussière
Au lieu de défiler
A traîner cette couronne
Trop lourde pour mes épaules ;
On ne noie pas le passé,
On n’en tue jamais les acteurs
Et il faut repartir, encore
Fuir toujours plus loin…
Si j’avais été Cain,
Si j’avais été Abel,
M’aurais-tu ainsi renié ?
Le talon sur la bêche
L’éperon dans son flanc
Un bon garçon, me disait-on…
19.09.2006
Je viens de l'écrire en 5 minutes..rien changé...un peu d'écriture automatique comme proposait Clamavi...