De l'arsenic dans la bouche
J'ai dans ma main du feu
et un couteau.
Rien ne vient à l'esprit là
Rien ne vient du vide.
Les âmes se suicident
Les âmes tourmentées
La jeunesse,
l'affront.
Je ne veux pas de ce couteau,
je ne veux pas de ces blessures
Mais j'aimerais tant mourir.
Alors, une étincelle brille
Et le feu s'empare des âmes,
ces vieilles âmes, qui se consument toujours
plus vite que les autres.
Alors les larmes abondent, comme du sel
en pagaille, coulent, irritent
Sechent.
Et tout ce qui vient à l'esprit voudrait disparaître.
03.04.07