Ce temps perdu à noyer un cauchemar,
Ces rêves de sang et de larmes que l’on étouffe dans un oreiller.
La nuit les pleurs qui meurent au fond de la gorge,
L’ombre qui revient, le démon gravé dans la mémoire.
Le temps de l’enfance a disparu
Restent les espoirs amers car déçus.
Regardons vers l’horizon.
Il est si loin si inatteignable alors que le monde est censé avancer.
Les pleurs sortent mais la peur reste.
Je le sens dans mon souffle, je l’entend dans mes mots.
L’ombre est en moi, me vide de mon essence.
Sans répit. La nuit. Le jour. Sans répit.
Le monde avance et reste semblable
À ces rêves de sang et de larmes.
L’oreiller trempé reste témoin.
L’innocence est morte un beau soir.
La paix de l’âme en même temps.
Les membre paralysés par cette peur profonde.
Survivre au pire ne rend pas plus fort.
Continuer son chemin car il n'y a rien d'autre à faire.
Attendre les jours bénis ou le soleil se lèvera enfin
Sur des lèvres entrouvertes sur un sourire.
08/07/07