Est-ce son rire
Qui donne aux pavés la couleur du sable ;
Un sable qui semble se perdre
Au hasard des blessures
Comme pour en apaiser
La morsure
Quand la ville s’endort
Inconsciente et lascive.
Rien ne s’arrête,
Trois ans , peut-être deux,
Trois ans ou deux trop tard
Ou juste une porte à ouvrir…
Quel est donc le secret
Qui fera de sa chevelure une rivière,
Un chant à boire
Au creux de ses mains
Comme pour cesser
De fuir demain,
Comme pour lire les signes
Qui dansent sur son corps.
Les rêves se sont tus
Depuis trop longtemps
Trop longtemps trop tard
Ou juste un mot à dire…
Dans sa chambre de lumière,
Les étoiles se brisent
Et glissent en éclats de verre
Pour tracer un chemin,
Mettre fin aux mensonges
Ne plus mourir…
Ne plus mourir…
Ne plus mourir…
Juste vivre.
Janvier 2006